Chercheurs, journaliste, rappeur, politique… Ils nous soutiennent et expliquent pourquoi.

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Rencontre, vivier, réconciliation, solutions, culture, poésie : ce que la banlieue et notre plateforme leur inspire.

Claude Dilain, sénateur PS de Seine-Saint-Denis, ancien mairie de Clichy-sous-Bois et parrain de Banlieues créatives

« Dans un pays qui somnole un peu, on a bien tort de se priver de l’énergie créative qui caractérise la population vivant dans les banlieues ».

Didier Lapeyronnie, sociologue et professeur de sociologie à la Sorbonne. Auteur de plusieurs ouvrages sur la banlieue dont Ghetto urbain. Ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui (Editions Robert Laffont, 2008)

« Banlieues Créatives devrait être une plateforme de soutien aux initiatives les plus ténues jusqu’aux plus importantes culturellement et politiquement ».

Jean-Pierre Goudaillier, linguiste, doyen de la Sorbonne et auteur de Comment tu tchatches ! Dictionnaire du français contemporain des cités (Maisonneuve et Larose, 2001)

« On est toujours à la recherche de plateformes qui peuvent être des passerelles entre différentes strates de la société ».

EJM, le « premier rappeur français », auteur de plusieurs albums dont La rue et le biz, La G’Squat et Controverse

« Dans les banlieues, l’un des modes d’expression, c’est la culture urbaine. Les jeunes ont besoin que l’on montre qu’ils ont d’autres capacités et d’autres champs d’action dans des domaines divers ».

Marc Hatzfeld, ethnologue, auteur de plusieurs ouvrages sur la banlieue dont La culture des cités (Autrement, 2006) et Les Lascars (Autrement, 2011)

« Un lieu de rencontre de ce type là permettrait de convaincre ceux qui sont à l’affut de la créativité du potentiel qui existe dans les milieux populaires ».

Jérôme Bouvier, journaliste, médiateur de Radio France, organisateur des Assises internationales du journalisme et président de l’association Journalisme et citoyenneté

« Les quartiers populaires souffrent avant tout de l’absence de regard et pour ça il faut échanger, dialoguer, avoir les moyens de mieux se connaître et de sortir des clichés. Mettre en réseau tous ces gens qui se battent dans les quartiers ou à l’extérieur pour que ça aille mieux, ça ne me semble pas une mauvaise idée ».